vendredi 4 décembre 2009

Juppé pour une "décroissance sélective"

Outre le fait lui-même, notable, je souligne certaines formules "amusantes" et litotiques :

Source : AFP via LeFigaro
Juppé pour une "décroissance sélective"

L'ancien premier ministre et maire de Bordeaux (UMP) Alain Juppé, qui participera du 14 au 17 décembre au rassemblement des maires dans le cadre du sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, a fait aujourd'hui l'éloge de la "sobriété" et d'une "décroissance sélective" contre le gaspillage.

"Dans un certain nombre de domaines, il faut continuer à croître mais il y a une décroissance à organiser au niveau de ce qui est consommation excessive, au niveau des gaspillages en eau, en électricité, en ressources naturelles", a-t-il estimé lors d'une intervention au club de la presse de Bordeaux.

L'ancien Premier ministre, tout en se défendant d'être un "professeur de morale" ou même un "philosophe", a appelé à "changer notre mode de vie" et viser "un bonheur qu'on peut trouver dans la sobriété". "La crise et la dégradation de notre planète proviennent des mêmes causes", a-t-il également souligné, évoquant "une sorte de folie humaine" qui a entraîné "une sorte de gaspillage généralisé".

Source : AP via NouvelObs.com

Copenhague : Juppé favorable à "une forme de décroissance"

Alain Juppé s'est déclaré vendredi favorable à "une forme de décroissance", à trois jours de l'ouverture du sommet de Copenhague, auquel le maire UMP de Bordeaux participera, entrant ainsi en contradiction avec des propos récemment tenus par Nicolas sarkozy sur le sujet.

Interrogé lors d'une conférence de presse sur la croissance ou la décroissance verte, M. Juppé s'est dit en partie "en phase" avec l'eurodéputé d'Europe-Ecologie Daniel Cohn-Bendit: "La crise et la dégradation de notre planète reposent sur une forme de folie humaine basée sur la démesure généralisée. Faut-il faire de la décroissance? Je pense que dans les pays pauvres, il faut de la croissance et qu'ailleurs, là où l'on gaspille, il est nécessaire d'envisager une forme de décroissance", a estimé l'ancien Premier ministre. "Le combat pour la sauvegarde de la planète ne doit pas passer au second plan du fait de la crise. La sortie de crise passe par le succès de toutes les initiatives".

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