mardi 20 avril 2010

Consommation donc croissance donc bonheur ?


Source : blog Qui l'eût cru ?

A propos d'un article signé par l’économiste Richard Easterlin de 1974 : « Does economic growth improve the human lot ? » qui a accouché du "Paradoxe d'Easterlin".

Extrait

"tout développement économique entraîne une modification de l’expérience sociale individuelle, et par conséquent génère des attentes matérielles plus grandes, c’est-à-dire une norme qui est perpétuellement relevée. Alors que l’on pourrait penser que tout centième de point de croissance glané devrait remplir une fonction d’utilité croissante, il existe donc cette interprétation selon laquelle elle correspond en fait à une décroissance de l’expérience sociale.

En très simple (sans pour autant, j’espère, être simpliste), l’achat de mes nouvelles adidas ne satisfait qu’une utilité marginale, voire négative, à partir du moment où la norme évolue très rapidement (aussi vite que la production); concrètement, le lendemain de mon achat je croise dans l'environnement qui constitue mon environnement référentiel un péquin qui a des baskets bien mieux que les miennes, plus récentes dans la gamme du fabricant allemand. J'ai les boules, l'utilité satisfaite par mes pompes en prend un mauvais coup."

Quelques liens supplémentaires sur le sujet :

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