vendredi 30 mars 2012

Notre décroissance n’est pas de droite

Source : le blog de Michel Lepesant


Notre décroissance n’est pas de droite 
Présentation d'un ouvrage à paraître très bientôt chez Golias

Des lignes bougent, « indignation », « transition », « désobéissance », « sécession », des cris s’entendent pour tenter de bousculer une démocratie anesthésiée. A la croisée, en ligne de mire ou en filigrane, la « décroissance » doit maintenant prendre toutes ses responsabilités politiques. Bien sûr dans les « utopies concrètes », les alternatives, les expérimentations sociales, et cela dans tous les domaines de la « vie bonne » : alimentation, santé, logement, éducation, culture. Bien sûr dans la visibilité de la vie politique classique – élections, pétitions, manifestations, convergences – sans jamais se départir d’un bénéfique scepticisme vis à vis du « spectacle » politique comme de la « brigue » du pouvoir. Bien sûr aussi dans le « travail du projet » : car il s’agit de rêver, de se projeter, de viser une cohérence.

 

C’est dans ce cadre qu’un besoin de clarification est apparu : celui de rappeler que « notre décroissance n’est pas de droite ». Pour certains, qu’allons-nous faire dans ce vieux clivage politicien quand nous prétendons en même temps aimer l’avenir au point de l’entreprendre sans attendre ? Mais si « être de gauche », c’est comprendre, faire et agir « du point de vue des dominés », nous voyons mal – sauf à nier la réalité des dominations ou à bâcler leur dépassement – comment la décroissance dans son opposition à la croissance des aliénations, des exploitations et des humiliations pourrait éviter de « choisir son camp ».

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