mardi 6 novembre 2012

GPII et Zone A Défendre : Notre Dame des Landes et autres espaces-temps à se réapproprier

Que se passe-t-il à Notre Dame des Landes ?


"En petit", le même mécanisme que subit la société dans son ensemble : démesure, confiscation des biens communs, déni de démocratie, violence d'Etat.
Le monde de la croissance qui se cabre face au mur.

Et heureusement en même temps : mobilisation citoyenne, actions non violentes, multitude de lignes de conflits :
  • sur le sens même du projet et du besoin d'un "machin plus grand",
  • sur le sens du transport aérien aujourd'hui et demain,
  • sur la bonne utilisation des ressources (en terres, en énergie, en argent public),
  • sur l'utilisation des terres arables et l'alimentation,
  • sur la relocalisation de l'économie, 
  • sur les processus de prise de décision qui aboutissent à cela,
  • sur la cohérence de la parole des élus,
  • sur la place des habitants-usagers d'un territoire dans des décisions qui impactent leur devenir concret,
  • sur les soi-disants "partenariats" public-privé,
  • sur la place des grands groupes du BTP en France,
  • sur le financement des investissements collectifs,
  • sur l'action des forces de l'ordre,
  • sur la désobéissance civile,
  • sur le droit à l'expérimentation sociale (d'autres modes de vie et d'habitat).

La ZAD, c’est pour les aménageurs la Zone d’Aménagement Différé ; pour nous une Zone À Défendre : un bout de campagne à quelques kilomètres de Nantes (Bretagne) qui devrait, pour les décideurs, laisser place à un aéroport international.
Site des occupant⋅e⋅s de la ZAD, territoire prévu pour la construction du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. : http://zad.ndir.org/

D'autres blogs pour des infos sur la lutte :

http://nddlagirdesobeir.noblogs.org/

http://lutteaeroportnddl.wordpress.com/

http://nantes.indymedia.org/


Manifestation de réoccupation de la ZAD le 17 novembre 2012 !


Un appel décalé et non-violent de l'ami Thierry : Vous, le bâton. Nous, les carottes




Pour élargir à ce que nous appelons les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII).
Un autre exemple pointé du doigt par l'Etat lui même : 
La Cour des comptes pointe du doigt la dérive financière du tunnel ferroviaire Lyon-Turi
Pour montrer la démesure des enjeux financiers et technologiques par rapport aux besoins réels des gens.... 

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