La dette écologique du Nord envers le Sud s'est avérée ineffaçable à Copenhague. Là où on attendait la mise en question d'un système qui met en péril l'habitabilité du monde, la COP 15 a été un sommet de ressentiment qui inaugure une ère de compétition sans fard et sans entraves entre les grands prédateurs planétaires.
28/12/2009 -
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Aïe ça fait mal :
"Vue depuis le Sud et les pays dits émergents, la compensation de la dette écologique du Nord est un préalable à tout dialogue."
"il ne suffit pas de poser le principe d'une convergence per capita des émissions. Seul le principe d'une convergence des émissions cumulées per capita serait de nature à prendre en considération la responsabilité des pollueurs historiques que sont les Occidentaux. Mais si l'allocation de carbone prenait acte de cette règle de la dette cumulée per capita dans le temps, cela mettrait les pollueurs historiques devant une réalité intenable : ils ont, de fait et définitivement, déjà entièrement consommé leur allocation de carbone."
"La question de Copenhague était : comment effacer l'ardoise du passé et repartir tous ensemble vers un horizon décarboné ? La solution aurait pu être financière."
"500 milliards de dollars par an, soit un pour cent du PIB mondial, auraient dû être mobilisés à Copenhague pour financer ce qui s'apparente à rien moins que l'équivalent d'un Plan Marshall de transformation du système énergétique mondial. La commisération affichée par les gouvernements des pays du Nord et l'aumône de 30 milliards de dollars accordée du bout des lèvres pour 2010-2012 dans la déclaration finale, ont été reçues comme autant d'insultes par le G 77."
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