Une intéressante contribution de Paul Ariès.
- Ce que je propose donc au NPA c’est qu’il accomplisse une double révolution en une campagne. Celle de l’antiproduictivisme (de l’objection de croissance) mais aussi celle du «bien vivre» (buen vivir).
- Je crois surtout que ce double ancrage dans l’objection de croissance et le «bien vivre» permettrait enfin et surtout de basculer vers un discours et des pratiques tout aussi radicales, mais qui camperaient sur l’autre face de la critique, celle de la construction d’un autre monde.
- 2012 peut être un moment de ce basculement vers ce que je nomme une gauche dissidente, une gauche qui pratique autant (sinon plus) l’insurrection des existences que celle des consciences, une gauche qui sache que résister c’est créer, une gauche qui accepte de faire sécession, car si on ne pourra peut être pas changer ce monde, rien ne nous interdit de commencer à en construire un autre.
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