samedi 7 avril 2012

Nous sommes tous propriétaires de la richesse commune, il est temps de demander notre part !

Source : Tête de Quenelle

  • Alors pourquoi ne payons-nous pas à tout le monde un revenu non tiré du travail – vous savez, le genre d’argent qui va disproportionnellement chez les riches ? Je ne vous parle pas de redistribution, je vous parle de distribuer un dividende à des actionnaires, comme dans le bon vieux capitalisme. Sauf que dans le cas présent, les actionnaires ne sont pas des propriétaires privés, ce sont les propriétaires d’une richesse commune. C’est à dire vous et moi, tout le monde quoi.
  • Ce cadeau aux banques est justifié sur le motif qu’elles injectent l’argent nécessaire à l’économie, mais un stimulus comparable pourrait être réalisé en donnant aux gens des dollars émis par le gouvernement — par exemple, en virant de la monnaie sur leurs comptes bancaires — tout en limitant les banques à ne prêter que l’argent qu’elles ont en dépôts. L’argent frais alimenterait alors l’économie via les ménages plutôt qu’à travers les circuits bancaires.
  • Quel serait le montant de ces dividendes ? Il pourrait varier d’une année à l’autre, exactement comme les dividendes versés par les entreprises. Mais le système doit être conçu de manière à s’ajouter aux revenus du travail, non à les remplacer. Une bonne idée à ce sujet est la règle de Warren Buffet pour transmettre de l’argent aux enfants : “Il faut leur donner assez pour faire ce qu’ils souhaitent, mais pas assez pour qu’ils ne fassent rien.” Nous pouvons aussi garder à l’esprit que plus le dividende sera élevé, plus la classe moyenne sera forte, et plus l’écart entre les 1% les plus riches et le reste de la population sera faible.
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