Lors du prochain Congrès des Alternatifs (vont-ils ou non dans le Front de Gauche ?), 3 textes seront soumis à discussion, amendements et vote : à lire ici.
On voit que c'est dur d'arrêter de penser le politique en surplomb de la société, quand on est un mouvement politique !
Extraits :
--> important ça, d'assumer cette posture comme une force.
--> dit autrement : un chemin et une ligne d'horizon, un élargissement du présent.
--> idem, enfin du "devenir" en politique !
Pour la mise à jour du logiciel idéologique J'ajouterai une dose de "je ressens, donc je suis" pour rabattre un peu son caquet à notre toute puissante "conscience consciente" ou "pensée pensante" surplombant tout le reste...
Commentaires de Michel Lepesant :
Il est évident que le MOC ne peut se sentir proche que de l'un des 3 textes (le troisième pour ne pas le nommer : le seul à prendre position contre le nucléaire, le productivisme... surtout, à tenir des propos réalistes sur ce que signifie être un groupuscule à gauche de la gauche) ; mais au 3, je ferais, quant à moi, un reproche commun : l'oubli de mettre en avant des revendications claires et explicites, unifiantes pour tout mouvement social et écologiste. Ce que nous avons réussi à faire avec AGaucheToute en Drôme-Ardèche : http://www.agauchetoute07-26.eu/accord-politique/
- Il ne suffit pas de dénoncer des crises dans les termes les plus généraux : --> texte 1
- il ne suffit pas
d'appeler à des convergences électorales : ce que nous
appelons au MOC "l'unitude" ("faire nombre" avant de "faire
sens" et tenir un discours moralisateur-culpabilisant sur tous
ceux qui en défendant des radicalités idéologiques sont
accusés d'entretenir la division, vieille rengaine de tous
ceux qui croient encore à la prise préalable du pouvoir
central pour changer le monde) : --> texte 2
- Même si le capitalisme n'était pas en crise, nous le critiquerions car c'est son mode de vie que nous refusons.
- Toute prise de pouvoir majoritaire devra en passer par une alliance avec des défenseurs du productivo-libéro-socialisme : nous critiquons ces stratégies politiques de renversement (par une majorité) et nous défendons des stratégies de basculement (par des minorités) : c'est cela la révolution "longue" ou "lente", celle qui constitue notre perspective politique.
Nous savons que se mettre d'abord ensemble pour ensuite prétendre discuter pour changer de paradigme ne peut pas réussir (et constitue donc une faute politique) et ne peut au mieux que produire un catalogue de propositions hétéroclites (au pire contradictoires ; au mieux, les contradictions sont censurées).
L'unité, la jonction des luttes, la convergence des alternatives concrètes ne pourront se faire qu'à partir de propositions à la fois radicales et pragmatiques, par exemple :
Bien sûr, il va falloir s'accorder sur 3 plans à la fois :
Mais surtout ne pas croire que ces trois plans vont s'articuler sans leur remise en question complète et renouvelée :
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