Mes émotions m’informent.
Les émotions et les sentiments sont des mécanismes d'adaptation.
Ils servent à nous informer sur l'effet que les événements, les personnes et les situations ont sur nous.
Ils portent sur les aspects de la réalité qui ont de l'importance pour nous.
En connaissant ces réactions, on peut choisir des façons d'agir qui tiendront mieux compte de ce qui est important pour nous.
Chaque humain a des besoins à satisfaire : manger... et des besoins relationnels et affectifs.
Si j'ai une grosse faim, ce n'est pas en me privant, que ça va passer plus vite.
C'est aussi absurde de chercher à être "autonome" en se passant de nourriture, que de chercher à être "autonome" en niant ses besoins relationnels.
Donc nous pouvons être "autonomes" (je suis responsable, je choisis) mais pas "autarciques" en nourritures affectives.
J'ai des besoins. Différents selon les moments, différents de ceux de mon voisin.
Il n'y a pas de "mauvais" besoin.
Je suis responsable de trouver les moyens de satisfaire mes besoins.
(j'ai faim, j'ouvre le frigo, je mange)
Il peut y avoir de l'angoisse qui s'ajoute à mon besoin .
(j'ai faim, aaah au secours j'ai faim, aaaaah je vais jaaaaamais trouver à manger, aaaah...)
Je suis responsable de trouver les moyens de transformer ces émotions si elles me gênent dans la satisfaction de mes besoins.
Certaines relations satisfont mes besoins affectifs/relationnels.
La satisfaction de mes besoins dépend de ces relations (pas exclusivement, pas définitivement).
Ces relations deviennent donc importantes pour moi.
Ces personnes deviennent donc importantes pour moi. Ce sont des personnes que j'aime.
Ce qu'elles disent ou font me touche particulièrement. Cela donne un pouvoir à ces personnes. Y compris de me blesser.
Il est important de reconnaitre ce pouvoir et cette dépendance.
(Qui songerait à nier le pouvoir de l'eau pour étancher sa soif ? Qui songerait à nier sa dépendance vitale à l'eau ? Un fou.)
Les reconnaître me rend libre, parce que je VOIS, je reCONNAIS ce qui a du pouvoir sur moi, donc je redeviens acteur, responsable de ma vie.
Cela rejoint complètement l'éthique de Spinoza.
"en 30 secondes " :
- C'est la connaissance de mon absence de liberté qui va me déterminer comme libre : quand je sais que je ne suis pas libre, alors je découvre ma liberté. (c'est à dire quand j'arrête d'ignorer ce qui me fonde, ce qui me détermine, quand j'accepte tout ça, que je le regarde en face, alors je peux me "concentrer" sur ce qui me fait vraiment libre).
-
Et quand je suis libre, que fais-je de cette liberté ? Je
consens à ce qui est.
- Quand je connais (reconnais / consens à) le monde comme il est, le mouvement qui fait le monde tel qu'il est, la puissance d'exister qui constitue le monde, alors cette connaissance est source de joie. C'est la béatitude.
D'autres belles lectures sur ce site :
L'amour contact
"Bien des personnes considèrent l'amour comme un sentiment ou un état émotif. Au risque de choquer, je préfère le considérer plutôt comme une action ou une activité. Cette façon de l'aborder met l'accent sur la contribution active que nous apportons au développement et au maintien de la relation amoureuse. Au lieu d'apparaître comme "quelque chose qui nous arrive" ou une simple réaction intérieure à la situation, l'amour se présente alors comme une réalité que nous pouvons provoquer et faire évoluer dans les directions que nous choisissons.
La force du lien amoureux est la conséquence de la qualité du contact entre les partenaires. La relation reste forte dans la mesure où ce contact est vivant, dynamique, nourrissant et satisfaisant, tout en respectant l’individualité de chaque partenaire.
Il suffit de considérer l'amour comme une activité pour changer radicalement le cours des événements. S'il s'agit d'une action, on ne peut se satisfaire d'attendre que le hasard nous présente la personne qui nous est réservée. Il faut
- chercher les personnes qui pourraient nous convenir,
- établir le contact avec ces personnes en fonction de ce que nous recherchons,
- développer la relation en explorant diverses zones d'intimité, de complicité et de complémentarité et travailler à la résolution des conflits qui surviennent inévitablement.
La vitalité de ma relation
Les mythes amoureux : 1) Le grand amour
Les mythes amoureux : 2) L'amour inconditionnel
Les mythes amoureux : (3) La fidélité
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