lundi 31 janvier 2011

Consommer mieux ne sera pas suffisant

Source : Conseil d'analyse stratégique
Via : Journal de l'environnement
Via : DD magazine

25 pistes pour consommer durable

[DDmagazine] "Le rapport propose une définition de la consommation durable qui s'oppose au consumérisme vert et qui amène à une triple évolution de la société de consommation : un changement dans les finalités de la consommation, qui ne doit plus apparaître comme la principale voie d’accès au bien-être et le symbole majeur des relations sociales ; un changement dans les pratiques et comportements, poussant les citoyens à satisfaire leurs besoins par une consommation plus respectueuse des hommes et de la planète ; un changement de la culture et des modes de vie, qui amène les citoyens, grâce au temps et aux ressources ainsi libérés, à explorer ou à redécouvrir d’autres facettes de l’art de vivre en équilibrant les valeurs matérielles et immatérielles, objets ou non d’échanges marchands (culture, art, sport, loisirs, vie associative, etc.)."


Je savoure encore les circonlocutions et l'aveu caché derrière : "il ne faut pas confondre politique de consommation durable et décroissance. L’idée n’est pas de « consommer moins » mais bien plutôt de « consommer mieux ». Il ne s’agit donc aucunement de prôner l’émergence d’une société de la décroissance, qui ne serait compatible ni avec le développement de l’économie française ni avec la soutenabilité de notre endettement"

Ca me fait penser aux efforts des astronomes, de l'époque, essayant d'expliquer les mouvements des planètes avec la Terre au centre du système solaire... ;-)))


Mais sinon les propositions sont intéressantes :

  1. Intégrer les bases de la consommation (durable) dans l’enseignement dès le plus jeune âge et dans
    la formation professionnelle.
  2. Concevoir des campagnes de sensibilisation qui privilégient des publics cibles et qui prennent en
    compte le comportement des consommateurs.
  3. Sensibiliser les individus à des moments clefs de leur vie, pendant lesquels ils sont plus réceptifs aux
    enjeux de la consommation durable.
  4. Jouer sur l’effet d’entraînement inhérent aux approches collectives.
  5. Cibler prioritairement les groupes les plus convaincus, afin de diffuser la culture de la consommation durable.
  6. Clarifier les pratiques de la Responsabilité sociale des entreprises et y intégrer les stratégies commerciales. 
  7. Améliorer la transparence des impacts sociaux et environnementaux des produits d’épargne et encourager l’investissement socialement responsable.
  8. Intégrer les médias et les relais de la communication marchande à la politique de consommation durable.
    - Associer les professionnels des médias.
    - Limiter les stratégies promotionnelles favorisant le gaspillage et la surconsommation.
    - Encadrer les stratégies médias des entreprises pour éviter la prolifération des messages incitant à
    l’hyperconsommation.
  9.  Réguler la profusion des labels associés au développement durable.
  10. Développer l’économie de la fonctionnalité et l’écoconception, en mettant en avant le coût global
    des biens et services.
  11. Soutenir les expérimentations locales de consommation durable.
  12. Renforcer les processus d’apprentissage, d’échange et la généralisation des bonnes pratiques. 
  13. Investir dans l’innovation technologique mais aussi sociale “low tech”, au service de la consommation durable.
  14. Associer des exigences environnementales
    – notamment les éco-labels officiels
    – à la garantie de fabrication locale en cas d’introduction d’un
    label “Made in France”.
  15. Encourager le développement des associations et des entreprises innovantes à vocation sociale ou
    écologique, notamment par la clarification de leur statut juridique 
  16. Donner un prix au carbone émis et afficher la valeur envisagée sur le long terme afin d’envoyer
    un signal fort à tous les acteurs concernés.
  17. Donner un signal-prix fort aux biens et services durables par des actions financières directes
    (taxation, bonus-malus, normalisation, subventions, etc.). 
  18. Étudier une révision des tarifs de l’eau et de l’électricité afin d’inciter les consommateurs à
    utiliser ces ressources de manière plus efficace.
  19. Faire financer les éco-labels par les entreprises non labellisées, suivant le principe “pollueurpayeur”. 
  20. Assurer la cohérence des politiques publiques en matière de consommation durable.
  21. Systématiser et communiquer les approches “coûts/bénéfices” au sein des politiques publiques. 
  22. Accélérer la stratégie de commande publique durable et mobiliser les structures publiques liées.
  23. Impulser une coordination européenne des politiques de consommation durable. 
  24. Charger une entité administrative de la déclinaison et du suivi de la politique de consommation
    durable.
  25. Disposer d’indicateurs explicites pour communiquer à tous les acteurs les progrès réalisés.

Monnaies locales : 2 exemples

Source : Libération Par OLIVIER MOULERGUES Reporters d’espoirs
Source : objecteurs de croissance Languedoc-Roussillon 

Libération : un petit article tout simple qui dit l'essentiel.

"A Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), au supermarché bio, chez le coiffeur, ou encore chez l’homéopathe, des consommateurs et des entreprises se piquent d’échanger une drôle de monnaie locale : l’abeille.

En adhérant à l’association Agir pour le vivant, les Villeneuvois peuvent transformer leurs euros en abeilles. Le projet a démarré en juin 2009, avec 2 400 abeilles et neuf commerçants du marché bio local, sur le modèle du Chiemgauer. La «monnaie» bavaroise, créée en 2003 sur le même principe (1 euro = 1 Chiemgauer), compte déjà près de 200 000 unités en circulation ! A Villeneuve, depuis janvier, 50 consomm’acteurs ont échangé 7 000 euros contre des billets de 1, 2, 5 et 10 abeilles ornés du frétillant petit insecte.

Utilisables dans 44 points de vente situés dans un rayon de 25 kilomètres autour de Villeneuve, les abeilles ont vocation à circuler au maximum. «Contrairement à l’euro, la richesse ne fuit pas hors de la communauté locale», résume Françoise Lenoble, enseignante retraitée et cofondatrice de l’initiative.

Les producteurs participants s’engagent de leur côté à acheter sur place l’essentiel de leurs matières premières et à renoncer à l’utilisation des pesticides.

Monnaie locale dite fondante, l’abeille perd 2% de sa valeur tous les six mois sous forme de «participation» reversée à l’association. Même barème pour la reconversion en euros. Une aide pour des projets locaux éthiques et une incitation à ne pas thésauriser une monnaie qui ne s’use que si l’on ne s’en sert pas."


Un peu plus de détails et une 2nde expérimentation à Pézenas, venue des commerçants !
Lire l'article



Plus d'infos : deviseoccitan.org
Leurs 10 bonnes raisons de l'utiliser (comme quoi, ce n'est pas l'outil qui compte, mais l'usage...) :
  • L’Occitan est un outil de fidélisation pour tous les participants puisqu’il ne peut être dépensé qu’à l’intérieur d’un cercle restreint.
  • Il est un support marketing unique ! Votre logo personnel est imprimé sur le billet même, grâce à l’aide d’un timbre à sec.
  • Première expérience réelle en France, les médias devraient couvrir amplement cette aventure et poser les projecteurs sur la région et notre ville, Pézenas, en particulier.
  • Il crée une masse monétaire, un pouvoir d’achat captif qui est réinvesti localement
    (il ne peut pas partir se perdre dans les méandres mondiaux de placements financiers obscurs).
  • Il n’est pas spéculatif parce qu’il ne peut pas produire d’intérêts et sa valeur est limitée à un an.
  • Il circule mathématiquement plus, donc favorise les échanges.
  • L’adhérent comme le particulier peut le convertir en euros à tout moment auprès
    du Fonds de Dotation TAT s’il le souhaite,moyennant une commission de change
    (pour autofinancer le système) de 4 % pour l’adhérent et 6 % pour le particulier.
  • Le Fonds de Dotation aura une charte stricte définissant ses statuts et oeuvrera pour la communauté.
    Son activité sera transparente et bénéficiera de toutes les garantiespour son activité (commissaire aux comptes, etc.).
  • De plus, tout fonds public est traditionnellement prohibé dans les statuts d’un fonds de dotation, ce qui lui confère une totale indépendance par rapport au pouvoir politique.
  • Vous participez tous activement et collectivement à une expérience pour trouver une solution locale à une crise économique mondiale.
  • Il est un autre moyen d’échange (de communication) complémentaire au même titre qu’une langue régionale comme l’Occitan par rapport à une langue internationale comme l’anglais.
  • Et en plus, il est beau! en tout cas. plus beau que l’Euro!

mardi 25 janvier 2011

Ralentissement

Source : MediaPart par Christel
A propos de : Le Monde

Ca m'a frappé, cette définition du présent et ce qu'elle implique relativement à "notre" présent...

Extrait 
  • "Si nous définissons notre présent, c'est-à-dire le réel proche, comme une période présentant une certaine stabilité, un caractère assez durable pour que nous y menions des expériences permettant de construire l'aujourd'hui et l'avenir proche, un temps assez conséquent pour que nos apprentissages nous servent et soient transmis et que nous puissions en attendre des résultats à peu près fiables, alors on constate une formidable compression du présent." 
Lire l'article : Au secours tout va trop vite

lundi 24 janvier 2011

Aïe ! Un magistrat du quotidien lâche la bonde

Source : Médiapart par Gilles Sainati

Bisounours, s'abstenir.

Lire l'article : Les chariots de la folie


Extraits (pour mémoire, mais lisez le en entier d'abord, s'il vous plait)
  • "Le décrochage", comme on dit, d'une très grande partie de la population est patent. Ils survivent jusqu'à la folie. Car c'est bien cette alternative que l'on entrevoie dans ces drames domestiques, soit celle des parents soit celle des enfants dont le destin proposé se résume à contempler une société de consommation inaccessible. Une enfance ressentie comme définitivement interdite, faite de sollicitations constantes et de privations permanentes...
    Ils ne pourront pas toute leur vie se contenter de contemplation et accéder à cette simplicité volontaire dont beaucoup pensent que ce serait notre avenir...
    Il n'y a plus les clefs de compréhension de l'avenir commun, le matraquage publicitaire a tellement été efficace qu'il a oblitéré toute personnalité, toute référence à une histoire familiale qui, du reste , devient de plus en plus complexe avec les recompositions en cours.
    Le « temps de cerveau disponible » a envahit toute la sphère du bon sens. Il n'y a plus de temps à vivre : on est réduit à consommer non plus pour vivre, mais pour imiter la vie, le modèle que l'on nous fait miroiter.
  • Dans les rayons de supermarché, les caddies remplis à ras-bord qui ne passent pas à la caisse ne cessent d'augmenter. Phénomène marginal et apparemment inexplicable hier encore, ces chariots bourrés de marchandises sont désormais devenus un vrai casse-tête pour les responsables des hypermarchés. Lorsqu'on les retrouve après la fermeture, il ne reste plus qu'à remettre en rayon les produits qui le peuvent et jeter les produits frais et les surgelés devenus invendables : le tout va aggraver les démarques constituées dues aux vols.
    Mais qu'on ne s'y trompe pas : il ne s'agit nullement de délits ou de vols. La surveillance des hypermarchés a fini par fournir une explication qui nous révèle cruellement jusqu'à quel point de misère ordinaire et de comportement de folie notre société a régressé :
    Ils viennent en famille, pour bien montrer qu'ils sont comme tout le monde, comme les autres, ils font leurs courses pour la semaine : au moins tâchent-ils d'en avoir l'air. Mais ils font semblant : on enfourne dans le chariot métallique tout ce dont on a besoin ou envie, tout ce qu'on sait bien qu'on ne pourra pas se payer, pendant des heures, la tête dans les étoiles clinquantes de ces épiceries géantes, juste pour être dans le rythme et à la fête, juste pour ressembler à ceux qui ont les moyens, eux, et qui sortent cartes de fidélité et cartes de crédits pour passer à la caisse dans la longue file d'attente des clients honorables. Mais la lassitude venue ou l'heure de fermeture approchant, on s'esquive et le plus discrètement possible, on abandonne rapidement le caddie surchargé derrière une gondole et on part les mains vides, sans rien dans les mains, ni dans les poches : par la sortie sans achats...
    Jouir, et appartenir à la société de consommation, ou au moins faire semblant, se trouver une place, virtuelle, pour un instant, comme cela, se faire une folie sans la payer, hélas : et communier dans le grand rituel consumériste...

Nucléaire : Fout... de gueule !

Source : Journal de l'environnement

On va être les champions de la lutte contre le changement climatique ! Youpi !

"Lors du conseil européen du 4 février, a-t-il ajouté, Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi vont demander à leurs homologues « l'intégration » du nucléaire dans « les objectifs » de l'Union, « en passant du concept d'énergie renouvelable à celui d'énergie décarbonée ». Pour la France, effectivement, ce serait beaucoup plus simple."



dimanche 23 janvier 2011

Edgar Morin, une voie pour éviter le désastre annoncé

Source : Rue89

Le retour des papis, après S. Hessel, c'est Edgar Morin qui fait le buzz.
Et ça fait du bien !

Lire l'article

Extraits :
  • Je suis parti de l'idée que tout est à réformer et que toutes les réformes sont solidaires.
  • Dans chaque domaine, il existe des exemples positifs, marginaux peut-être même… Mais toutes les grandes réformes et les révolutions ont débuté par ces expériences marginales. 
  • Mais là encore, peut-être peut-on régénérer ceci avec le message d'Hessel. Ou avec celui de Claude Alphandéry, sur l'économie sociale et solidaire qui apporte de nombreuses idées.
  • Il faut combiner croissance et décroissance. Je suis contre cette pensée binaire qui n'arrive pas à sortir d'une contradiction. Il faut distinguer ce qui doit croître et ce qui doit décroître. Ce qui va croître, c'est évidemment l'économie verte, les énergies renouvelables, les métiers de solidarité, les services étonnamment sous-développés comme les services hospitaliers. On voit très bien ce qui doit décroître, c'est ce gaspillage énergétique et polluant, cette course à la consommation effrénée, ces intoxications consommationnistes…

Les matins - Stéphane Hessel et Edgar Morin
envoyé par franceculture. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

samedi 22 janvier 2011

Front de Gauche : Le Revenu Universel en débat !

Source : créationmonétaire.info

Front de Gauche : Le Revenu Universel en débat !
Une interview simple et claire de Corinne Morel-Darleux, élue du PG
.

Voir les vidéos

Croissance sans CO2 ? note hussonet n°24, octobre 2010

Source : http://hussonet.free.fr/crco2.pdf

4 pages de faits (on peut sauter les équations).


Il reprend la démonstration de Tim Jackson dans son bouquin :
L'alternative est bien :
décroissance choisie / décroissance et autres désagréments subis / saut (grand) technologique (généralisé, généralisable).



"Conclusions
De ce rapide digest, on peut tirer deux enseignements plutôt négatifs ou pessimistes. 

Le premier est que la littérature sur les indicateurs de bien-être n’est qu’un substitut imparfait - et assez stérile - à une réflexion sur les moyens d’expression des préférences collectives. 
Le second est que les objectifs de réduction de CO2 fixés par le GIEC semblent hors d’atteinte, à moins d’une inflexion monumentale du rythme de croissance, voire d’une inversion."

Alain Touraine, sociologue : "La mondialisation a fait disparaître le social. On l'a remplacé par l'humanitaire"

Source : Télérama

Extraits
  • Nous sommes devant un choix : ou l'on vit dans un monde de consommation au sens le plus fort du terme, de non-production, et ça dure ce que ça dure, car nous ne sommes plus en mesure d'exploiter le reste du monde, et l'Afrique et l'Amérique latine ont une alternative, la Chine. Ou bien on invente un nouveau type de société, ce qui est très compliqué. Les instruments d'intervention - syndicats, tribunaux, gouvernements...- ont tous été forgés dans un cadre national. L'économie mondialisée a rompu les amarres : personne, aucun gouvernement, aucune institution, ne peut agir sur elle. 
  • Vous parlez de « société post-sociale » ? Oui, la mondialisation a fait disparaître le social. Le social, c'est quoi ? Une manière d'utiliser des ressources matérielles pour en faire des formes d'organisation - écoles, hôpitaux, etc. Ces institutions détruites, on les remplace par de la compassion ou de l'humanitaire, qui ne sont pas à la hauteur des problèmes posés. Puisque l'économie est au-dessus de la société, libérée de toute contrainte sociale, qui peut s'opposer au triomphe de l'argent ?
  • Sur quelles forces non sociales peut-on compter ? J'en vois deux : tout d'abord ce phénomène extraordinaire de l'écologie. Nous avons vécu avec l'idée des philosophes Descartes et Bacon qu'il fallait dominer la nature. Maintenant, nous disent les écologistes, il faut gérer les rapports nature et culture, et donc imposer des limites à l'économie. Ces limites ne sont pas sociales, elles sont vitales.
  • Quelle est la deuxième force non sociale sur laquelle on peut compter ?
    L'individu ! L'individu peut certes privilégier la recherche de l'argent, du plaisir, du jeu, mais aussi la recherche des droits.
  • La question essentielle, qui demande de l'imagination, c'est : comment recréer de l'esprit démocratique ? L'homme qui nous aide le plus, c'est l'économiste indien Amartya Sen. Pour lui, il ne faut plus partir d'en haut, mais évaluer la capacité concrète qu'a chaque individu d'atteindre certains objectifs : l'éducation, la santé, la mobilité sociale... Ce qui définit un mouvement démocratique, c'est sa capacité à « fabriquer de l'acteur », à faire que les gens soient actifs. A fabriquer de la citoyenneté.
  • Il faut que soit toujours, partout, pris le parti du plus faible... Difficile d'être contre, non ? Jésus-Christ en a parlé abondamment. C'est cela l'universalisme : si vous reconnaissez les droits du plus faible, vous reconnaissez les droits de tous.
  • Mais des militants sans structure sociale peuvent-ils créer un mouvement collectif ?
    Le mouvement italien Popolo Viola est parti d'Internet : un jeune sociologue, avec quelques amis, a réussi à mettre dans la rue un million de personnes, alors que la gauche italienne n'était pas fichue d'en mettre vingt fois moins ! Les petites communautés utopiques, exemplaires, plus culturelles que sociales, pas animées par la défense d'intérêts spécifiques, ont un rôle important à jouer.

Les chômeurs français ne sont pas des privilégiés

Source : Alternatives Economiques

Ils ne vont pas s'arrêter de nous monter les uns contre les autres !

"Le 14 janvier dernier, Pierre Méhaignerie, député UMP et président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale est intervenu dans ce débat en dénonçant au Figaro.fr, le montant et la durée excessifs à ses yeux de l'indemnisation des demandeurs d'emploi en France. Ce qui détournerait les chômeurs de la recherche effective d'un emploi."

Lire l'article

"Bref, au-delà du caractère difficilement supportable de voir une majorité refusant d'augmenter les impôts des plus aisés et voulant supprimer l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), s'en prendre aux chômeurs dans le contexte actuel, l'indemnisation des demandeurs d'emploi en France n'a manifestement globalement rien d'exceptionnellement généreux au regard de ce qui se pratique ailleurs…"

mercredi 19 janvier 2011

Poser les bonnes questions aujourd'hui pour nourrir la planète demain






Poser les bonnes questions aujourd'hui pour nourrir la planète demain


Alors que les débats européens sur la PAC 2013 battent leur plein et que la FAO ne cesse d'alerter depuis des mois sur la flambée des prix alimentaires, l'Inra et le Cirad publient une vision prospective des défis de l'agriculture à l'horizon 2050.

 17 18:25:08/01/2011 -  Lire l'actu

© Actu-Environnement

dimanche 16 janvier 2011

Quand l’Islande réinvente la démocratie

Source : parisseveille.info

En 2011, une assemblée constituante de 25 quidams, pardon 25 citoyens... on en rêve.


"Merveille de la désinformation, un événement aussi considérable peut se produire en Europe à nos portes sans que les médias français n'en informent le peuple. C’est sûr que l’exemple islandais ne fait pas vraiment l’affaire de nos pouvoirs politico-financiers qui montrent là encore leur aptitude à verrouiller rigoureusement la conscience collective."


Article LePost
Article Parisseveille

Article CADTM
Article Wikipedia

Voir et Agir : des films pour débattre

Source : Voiretagir


Une excellente idée associative pour d'excellents films.
A butiner pour usage.

Biens communs : eau et information

Source : diverses dont premiere.fr et S-eau-s


Les chaines françaises ne produisent pas de documentaire sur l'eau ???
Des allemands font financer le leur par des internautes.
Veolia attaque les producteurs pour diffamation avant la diffusion sur Arte !
Lire l'article de tele-premiere
Lire l'article de Rue89

Information, économie, gestion de biens vitaux... c'est dingue ce que le libre marché fait bien les choses !

Et un exemple d'alternative en Essonne : la régie publique (La régie), gratuité des premiers m3 vitaux, tarifs progressifs, usagers au Conseil d'administration, lutte contre le gaspillage et les eaux en bouteille...

Lire le résumé sur S-Eau-S

vendredi 14 janvier 2011

Changer de posture : pilotons le déclin de l'économie capitaliste

Source : Blog Christian Arnsperger

Ce que m'inspire l'article, sous forme de boutade, avec un fond de vrai... :
Changeons de posture, regardons ce système comme un malade en fin de vie, ayons un peu de compassion, aidons le à passer le Styx, faisons notre travail de deuil, pour qu'il ne nous empêche plus d'avancer vers l'avenir.

Extraits
  • L'enjeu majeur de notre époque sera de "piloter" le déclin de l'économie capitaliste dominante de telle sorte que des logiques alternatives puissent émerger pacifiquement et sereinement.
  • J'invite mes collègues économistes à créer un service de soins palliatifs performant au chevet de ce système qu'ils ont si longtemps voulu voir survivre. Et il faut bien connaître le capitalisme et ses faiblesses pour pouvoir l'euthanasier de la bonne manière! Car le laisser s'effondrer brutalement et douloureusement n'est pas une solution: la transition ne sera sereine et féconde que si l'économie dominante reste en suffisamment bonne santé, suffisamment longtemps, pour que sa trajectoire de déclin soit humainement et socialement vivable.
  • Il faudrait pouvoir planifier collectivement, et surtout démocratiquement, la pluralisation de l'économie puis la fonte progressive des activités capitalistes.
  • Souhaitons, malgré les propos convenus de tous nos "réalistes", que 2011 soit l'année de la démocratie économique, c'est-à-dire de la fin d'une logique capitaliste qui, par sa "performance" même et sa douteuse "créativité", mutile bien trop de potentiels humains et bouche bien trop d'horizons culturels.

Demain à la une : en 2030

Source : Fondation Nicolas Hulot
"Pour son 20e anniversaire, la Fondation Nicolas Hulot s'est laissé tenter par un exercice de prospective en imaginant à quoi pourrait ressembler le monde dans 20 ans, à travers la rédaction de "DEMAIN A LA UNE" un vrai faux journal daté du 15 décembre 2030."

Démarche intéressante de "vision positive" qui rejoint celle utilisée par les initiatives de Transition.
"Les écologistes ont souvent commis la faute d'offrir aux gens une image mentale des destinations de vacances les moins désirables – un lit miteux et un petit déjeuner près de Torquay, avec des draps de polyamide, du thé froid et des toasts ramollis – et d'attendre d'eux qu'ils s'enthousiasment à l'idée de ne PAS s'y rendre. La logique et la psychologie sont totalement mauvaises."

La baisse tendancielle des impôts sur les sociétés 

Source : Fondation Copernic

Encore merci à KPMG ! Après des explications claires sur les stratégies de délocalisation, voici des explications claires sur les stratégies de mise en concurrence fiscale... et leurs résultats probants depuis 10 ans !
Lire l'article de Michel Husson

jeudi 13 janvier 2011

Si tu ne t’occupes pas de la LOPPSI 2, elle s’occupera de toi !

Source : http://toulouse.antiloppsi2.net/

 Rien que le nom est tout un programme : « loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure »

"Plus les écarts entre les plus riches et les plus pauvres se creusent, plus il y a nécessité de renforcer la sécurité intérieure. Sous ce regard, voir se renforcer l’arsenal juridique en matière de criminalisation de la précarité ne laisse rien présager de bon pour l’avenir. On peut s’attendre à un renforcement de celle - ci.

Le Gouvernement incite les classes moyennes, qui ont de plus en plus de difficultés à joindre les deux bouts, à incriminer les plus précaires. Il menace ainsi la paix sociale."


http://www.antiloppsi2.net/


mercredi 12 janvier 2011

La recette de la tarte au cerises (agro-industrielle)

La "Recette de la tarte aux cerises"
Extrait du livre "Le sol, la terre et les champs" de Claude Bourguignon, microbiologiste des sols

Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine agroalimentaire.

Bon appétit!

Histoire de la Pâte
Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis.
Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1
traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse et 1 dose
importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à
l'hectare, tout de même !
Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de
carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl. Pour la mouture,
la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du
gluten et de l'amylase.
Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et
l'amidon est blanchi au permanganate de potassium. Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci
reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et
un émulsifiant type lécithine.

Histoire de la Crème
La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du lait, et même de
l'huile.
* Les oeufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des
granulés contenant des :
- antioxydants (E300 à E311),
- arômes,
- émulsifiants: alginate de calcium,
- conservateurs : acide formique,
- colorants : capsanthéine,
- agents liants: lignosulfate
- et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça.
Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les
oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme
l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.
* Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en
produits chimiques :
- antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)
- antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse
(F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),
- émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol
(F496),
- conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique
(F280) et ses dérivés (F281 à E284),
- composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803),
- agents liants : stéarate de sodium,
- colorants : F131 ou F142
- et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le
glutamate de sodium.
* Les huiles, quant à elles, ont été :
- extraites par des solvants comme l'acétone,
- puis raffinées par action de l'acide sulfurique,
- puis lavageà chaud,
- neutralisées à la lessive de soude,
- décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium
- et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.
- Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.
La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme
l'acide alginique (E400).

Histoire des Cerises
(complété d'apres des elements de "Aromatherapie" Jean Valnet 1990, Maloine)
Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les
années.
* Les cerises sont :
- décolorées à l'anhydride sulfureux
- et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.
- Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium
- et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202).
Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont
reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par :
- défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,
- puis décoloré au sulfoxylate de sodium,
- puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique.
- Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.
Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est necessaire d'ajouter
un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthetique du goût et de
l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient
extrêmement faibles- par économie d'echelle - en comparaison du parfum naturel de fruit.
L'exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien
des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet..
etc.
* Le parfum artificel de cerise se compose donc des molécules synthetiques (donc à la
stéréochimie inversée) suivantes :
- acétate d'ethyle
- acéthyl méthylcarbinol
- butyrate d'isoamyle
- caproate d'ethyle
- caprylate d'isoamyle
- caprate d'ethyle
- butyrate de terpenyle
- geraniol
- butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle
- heptanoate d'ethyle
- aldéhyde benzoique
- aldéhyde p-toluique
- vanilline
- essence artificielle d'amande amère SAP
- essence artificielle de girofle Bourbon
- essence artificielle de cannelle Ceylan
- essence de lie de vin .

Ce texte, consacré à "la tarte aux cerises de supermarché" a été rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l'INRA, avant de quitter l'honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la microbiologie des sols, c'est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d'engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement ... morts.

mardi 11 janvier 2011

La TVA sociale et environnementale (TVASE) : Le nouveau levier fiscal

Source : Frédéric Bosqué sur AgoraVox

Après la justification morale, économique, temporelle, monétaire, voici un argument fiscal pour un revenu de base inconditionnel.
Et une très intéressante réforme fiscale. Attention à vos à priori sur la TVA sociale version UMP, lisez tout.


Lire l'article

Pleins de vidéos

Source : Revue Entropia

Une bonne compil :

lundi 10 janvier 2011

Solecopedia - Encyclopédie internationale partagée pour une économie sociale et solidaire

Source : Solecopedia

Solecopedia est une initiative qui vise à construire une base de connaissances internationale sur l'économie sociale et solidaire et l'économie écologique. Se concentrant d'abord sur les mots de cette autre économie, c'est un outil qui permet aux acteurs et chercheurs de différents pays, cultures et secteurs d'échanger et de communiquer sur les pratiques et les concepts d'une économie responsable, plurielle et solidaire.

RFI - Kempf / Aries - Sommes-nous prêts pour la décroissance ?

Source : RFI - Emission C'est pas du vent

Décevant pour du RFI...
Invités :
- Hervé Kempf, journaliste au quotidien «Le Monde» et auteur de «L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie». Collection Histoire immédiate aux éditions du Seuil.
→ Blog : http://www.reporterre.net/
- Paul Aries, rédacteur du journal «La Décroissance», directeur du journal "Sarkophage" et auteur de «La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance». Collection «Les empêcheurs de penser en rond», aux éditions La Découverte.

dimanche 9 janvier 2011

Débat Melenchon / Julliard - France Culture

Source : Les controverses du progrès - France Culture


Ecouter l'émission.  (faire clic-droit "Enregistrer la cible du lien sous..." pour télécharger le fichier et l'écouter tranquille)

Jacques Testart sur France Inter

Jacques Testart sur France Inter

Jacques Testart, biologiste, directeur de recherche honoraire à l’INSERM, co-concepteur de la fécondation in-vitro, chroniqueur au journal La Décroissance et co-auteur avec Catherine Bourgain et Agnès Sinaï de Labo-planète : ou comment se prépare 2030 sans les citoyens (Editions Fayard, parution prévue le 5 janvier 2011), était l’invité d’Audrey Pulvar dans le 6/7 de France Inter (6h50 – 3 janvier 2011).

Jacques Testart
envoyé par franceinter. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Le blog de Jacques Testart : http://jacques.testart.free.fr/

jeudi 6 janvier 2011

La question alimentaire sera-t-elle le cadet de nos soucis ?

Source : Arpent nourricier

Merci Kristen.
Pour ceux qui aiment goûter la complexité du monde et de l'action.
Lire l'article

Extraits pour donner envie, mais attention de ne pas réagir sans avoir tout lu !
  • "L’angoisse des étalages vides place la sécurité alimentaire au centre des préoccupations d’un grand nombre de scénarios post-pétrole,"
  • "Pourtant dans le monde occidental, et en particulier dans les greniers à blé que sont les États-Unis, le Canada, et les autres pays exportateurs de denrées alimentaires, le réseau de production et de distribution de la nourriture pourrait bien être l’un des derniers à flancher au cours de la descente énergétique. Pour élaborer une stratégie pragmatique pour l’après-pic-pétrolier, il est vital d’évaluer les risques et de les comparer. Si l’on consacre trop de temps et de ressources à se prémunir contre des événements trop hypothétiques, on se retrouvera désemparé face aux difficultés plus probables."
  • "Mais il y a de nombreux arguments pour dire que notre peur d’un effondrement alimentaire nous empêche de nous concentrer sur des risques plus immédiats et plus probables."
  • "Des chercheurs de l’Université de Cornell ont montré qu’on pouvait satisfaire les besoins caloriques d’une ville de plus de 200000 habitants telle que Rochester dans l’État de New-York, dans un rayon de 27km rien qu’avec des terres agricoles existantes, ce qui représenterait tout de même 36000 hectares."
  • "Enfin, il est certain que pour passer des 10% actuellement consacrés à l’alimentation dans le budget du ménage moyen pour atteindre la part de 30 ou 50% qui représente la normale historique, l’ajustement sera rude et turbulent."
  • "En période de crise, on se réfugie souvent dans ce que l’on sait faire, même quand il y a mieux à faire. Personne ne peut individuellement corriger le système de santé ou l’économie, mais chacun peut faire pousser quelques légumes, et c’est peut-être la raison qui fait que la question alimentaire est souvent au centre des préoccupations de ceux qui s’inquiètent du pic pétrolier. Je partage cette conviction : faire pousser sa nourriture n’est pas compliqué. C’est un savoir-faire ancestral qui est au cœur de la culture humaine, et même dans sa manifestation industrielle, c’est un système robuste qui est moins complexe et plus sobre en énergie que la plupart des autres activités dans notre société. C’est pourquoi je pense que le système alimentaire survivra plus longtemps que tout le reste de notre société du pétrole. Et même s’il faut prévoir d’éventuelles pénuries passagères, dans nos pays exportateurs la nourriture a plus de chances de survivre à la transition que bien d’autres aspects de notre culture."

Où délocaliser mon entreprise ?

Source : KPMG

Le guide de KPMG sur le choix d'un emplacement où exercer ses activités


Une source comme une autre...
Amusant !
« Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. » Sun Tzu, L'art de la guerre


Les éléments de coût :
  • main-d'œuvre
  • coût des installations
  • coûts de transport
  • services publics
  • impôts
Ce qui est amusant, c'est que l'électricité est par exemple dans les services publics...

Extrait savoureux, notamment la litote finale :
"Par exemple depuis la dernière étude, en 2008, on a remarqué que beaucoup d'entreprises tiennent compte davantage du temps et des coûts liés à la mise à pied d'employés excédentaires."

"Violence des échanges en milieu ordinaire", vous avez vu ce film ?

dimanche 2 janvier 2011

Révolution : une création monétaire décentralisée

Source : Galuel sur AgoraVox

"Une majorité d’analystes professionnels ou amateurs s’entend à dénoncer un système de création monétaire totalement déséquilibré. Des fonds propres et des ratios bancaires d’émission de crédits réduits à peau de chagrin, dirigent l’émission monétaire vers des bulles d’actifs, et créent un désert monétaire au centre de l’économie réelle."
"La création monétaire par les banques avec les règles actuelles conduit à une densité du genre du cercle de gauche, et donc tout le reste du disque est quasiment vide de monnaie."

"Pour qu’elle soit dense, il faut créditer l’ensemble du disque, chacun des points du disque. Comme c’est un disque de nature discrète, chacun de ses points minimaux, étant en fait un citoyen, un homme, un consommateur, un investisseur individuel, on ne peut pas descendre en dessous, pour rendre dense la création monétaire il faut alimenter chacun de ces points. A partir de là la création monétaire sera dense."

"Si l’on admet (et c’est admis généralement), que la masse monétaire globale doit augmenter d’environ 5% par an (masse monétaire globale = M3), alors on peut équilibrer les choses. Les citoyens devraient se voir créditer 2,5% / an, tandis que les Banques, devraient se voir octroyer la possibilité de faire 2,5% / an d’augmentation de crédits et pas plus."


"L’application numérique en 2009 est relativement simple pour l’Europe. 350 millions d’européns, 9 446 milliards d’euros pour M3, donne en création monétaire à 2,5% / an : 9446 000 / 350 x 2,5% / 12 = 56 euros par citoyen et par mois (672 € / an)."


"Enfin bref. La somme des individus d’une société est supérieure à tous les sous-systèmes qui le composent, Banques, Etats, associations diverses, et Entreprises. Il serait temps de comprendre cette vérité et de prendre en compte cet ensemble supérieur à tous les autres."