Source : Vacarme
Intéressant point de vue, équilibré.
Occupons le vote
par Vincent Casanova, Joseph Confavreux, Xavier de La Porte, Laurence Duchêne, Dominique Dupart, Aude Lalande, Philippe Mangeot, Victoire Patouillard, Antoine Perrot, Laure Vermeersch, Sophie Wahnich, Lise Wajeman & Pierre Zaoui
"Nous, Vacarme, déclarons que nos amis qui ne votent pas et s’en
justifient, tout comme les défenseurs du vote blanc, sans parler des
derniers tenants du « vote révolutionnaire », commencent à nous fatiguer
sérieusement. Parce qu’ils accordent bien trop d’importance au vote, au
fond le sacralisent autant que le principe de représentation, et nous
obligent à y penser et à produire des contre-argumentations alors qu’on
aimerait bien s’en débarrasser au plus vite et passer à des questions
politiques plus sérieuses ou plus drôles.
Voter dans nos démocraties
malades est un acte politique faible, déritualisé, sans enjeux décisifs
vu la proximité des politiques suivies par les deux grands partis
susceptibles de gagner. Mais cela reste, malgré l’érosion de la
participation, l’acte politique le mieux partagé."
Lire la suite
dimanche 29 janvier 2012
Dette publique et campagne présidentielles
Source : Assemblée Constituante Maintenant !
Dette publique et campagne présidentielles
Ian, du blog Red & Rude!, passe au crible le programme des principaux candidats de 2012 au sujet de la dette ... Alors: on rembourse ou pas?
http://red-and-rude.blogspot.com/2012/01/dette-et-presidentielles.html
Dette publique et campagne présidentielles
Ian, du blog Red & Rude!, passe au crible le programme des principaux candidats de 2012 au sujet de la dette ... Alors: on rembourse ou pas?
http://red-and-rude.blogspot.com/2012/01/dette-et-presidentielles.html
Assemblée Constituante, maintenant ! Plate-forme pour la convocation d'une Assemblée Constituante et un audit citoyen de la dette publique...
Assemblée Constituante, maintenant !
Plate-forme pour la convocation d'une Assemblée Constituante et un audit citoyen de la dette publique...
L'appel pour une Constituante: 7000 signataires
Il a été lancé le 20 juin 2011 pour les 222 ans du serment du jeu de paume.
Signez l'appel
La Constituante en Equateur
Ce pays est bien connu pour avoir réussi un audit de la dette publique dont une bonne partie a été annulée... Ce bouleversement a donné lieu à la convocation d'une Assemblée Constituante.
+ d'infos
Plate-forme pour la convocation d'une Assemblée Constituante et un audit citoyen de la dette publique...
L'appel pour une Constituante: 7000 signataires
Il a été lancé le 20 juin 2011 pour les 222 ans du serment du jeu de paume.
Signez l'appel
La Constituante en Equateur
Ce pays est bien connu pour avoir réussi un audit de la dette publique dont une bonne partie a été annulée... Ce bouleversement a donné lieu à la convocation d'une Assemblée Constituante.
+ d'infos
samedi 28 janvier 2012
La politique familiale profite aux plus riches
Source : Alternatives Economiques
Même si l'on additionne toutes les prestations avec le quotient familial, les familles les mieux loties restent les grandes gagnantes de la politique familiale.
Comme l'ont montré Thomas Piketty, Camille Landais et Emmanuel Saez [1], les 10 % des revenus les plus élevés bénéficient de prestations et/ou d'avantages fiscaux qui peuvent atteindre 400 euros par enfant et par mois, tandis que les 90 % des revenus les moins élevés ne touchent en moyenne que 175 euros (voir graphique).
Et une intéressante version corrigée, plus précise de M de Basquiat.
Lire le commentaire
Même si l'on additionne toutes les prestations avec le quotient familial, les familles les mieux loties restent les grandes gagnantes de la politique familiale.
Comme l'ont montré Thomas Piketty, Camille Landais et Emmanuel Saez [1], les 10 % des revenus les plus élevés bénéficient de prestations et/ou d'avantages fiscaux qui peuvent atteindre 400 euros par enfant et par mois, tandis que les 90 % des revenus les moins élevés ne touchent en moyenne que 175 euros (voir graphique).
Et une intéressante version corrigée, plus précise de M de Basquiat.
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vendredi 27 janvier 2012
jeudi 26 janvier 2012
Quatre économistes de l'OFCE évaluent positivement le projet de budget d'Eva Joly
Source : LeMonde.fr
La démarche est intéressante, même si on peut se demander si
Peut être qu'une évaluation plurielle, citoyenne... ah non, ça ça s'appelle la démocratie ! ;-)
La démarche est intéressante, même si on peut se demander si
- c'est une bonne nouvelle en fait : selon l'orthodoxie des économistes en question et donc pour la radicalité du programme des Verts...
- cela ne valide pas l'expertocratie, l'économisme et la quanti-frénésie.
- l'idée est de montrer que "les politiques écologiques sont meilleures pour l'économie et meilleures pour la planète".
- Les mesures budgétaires proposées par Eva Joly (réorientation de la fiscalité vers la fiscalité environnementale, avec l'instauration d'une contribution climat-énergie, augmentation des dépenses d'investissements publics, notamment dans les filières vertes et la construction de logements neufs, relèvement des prélèvements obligatoires sur les hauts salaires et les revenus du capital)
- création de 400 000 emplois supplémentaires à l'horizon 2015.
- baisse des émissions des gaz à effet de serre. La baisse des émissions de CO2 serait de 32 % d'ici à 2020
- ramener le déficit public sous les 3 % en 2014
- Dès la première année d'instauration d'un "budget vert", les mesures préconisées auraient un impact positif de 0,9 point de produit intérieur brut (PIB) et de 1,8 point de PIB sur deux ans.
dimanche 22 janvier 2012
Todd par Médiapart
Source : MédiaPart
Un peu d'analyse et de prospective politique et sociale.
EMMANUEL TODD - le jour où l'euro tombera par Mediapart
Un peu d'analyse et de prospective politique et sociale.
EMMANUEL TODD - le jour où l'euro tombera par Mediapart
mercredi 18 janvier 2012
Pétition : Pour des rémunérations individuelles comprises dans une fourchette de 1 à 10 fois le SMIC
Source : Utopia
Signer la pétition
En 1974, la rémunération moyenne des dix patrons
américains les mieux payés était 47 fois plus élevés que le salaire
moyen d’un ouvrier de l’industrie de l’automobile …
en 1999, elle était égale à 2 381 fois le salaire moyen.
Selon le Financial Times, Les patrons des grandes banques internationales auraient touché ces trois dernières années environ 95 milliards de dollars de rémunération alors que les pertes causés par leurs erreurs sont évaluées à plus de 1 000 milliards de dollars par le FMI.
En France, les dirigeants des entreprises du CAC 40 gagnent en moyenne 4.4 millions d’euros par an, soit pour chacun d’entre eux, environ deux siècles de salaire médian... soit 250 fois le SMIC !
Ces fortunes profitent à une oligarchie de surconsommateurs
instaurée en modèle par les médias et la publicité. Ce système,
construit pour défendre l’illusion d’une croissance infinie et
équitable, s’est édifié au détriment des plus faibles et des plus
démunis, premières victimes aujourd’hui de la précarité et demain des
bouleversements climatiques.
Ces rémunérations disproportionnées et sans lien réel avec la performance de l’entreprise sont socialement injustes, économiquement inefficaces, humainement inadmissibles et écologiquement destructrices !
Signer la pétition
Pour des rémunérations individuelles comprises dans une fourchette de 1 à 10 fois le SMIC
Réduction des écarts de rémunération !
Ces rémunérations disproportionnées et sans lien réel avec la performance de l’entreprise sont socialement injustes, économiquement inefficaces, humainement inadmissibles et écologiquement destructrices !
En signant cette pétition, nous exigeons que l'ensemble des rémunérations individuelles (salaires, primes, dividendes, indemnités,...) soient comprises dans une fourchette de 1 à 10 fois le SMIC !
Lycée expérimental de Saint-Nazaire, 30 ans de pédagogie active
Lycée expérimental de Saint-Nazaire, 30 ans de pédagogie active
Notre anniversaire se déroulera les 12 et 13 mai 2012 au Lycée Expérimental de Saint-Nazaire
et sera l'occasion de réfléchir, débattre et bien sûr faire la fête ensemble.
table ronde "Quelle autre école construire ici et maintenant?" M. Benasayag et A. Del Rey
table ronde sur le thème de l'évaluation à l'école avec Charlotte Nordmann
http://30ansdulyceexp.eklablog.com
voici un lien vers le site du lycée
Lettre ouverte du Lycée expérimental de Saint Nazaire 30 ans après
Nous ne sommes plus dans une époque où l'adresse d'un citoyen aux salutations libertaires à un camarade Ministre
est possible. Nous ne sommes plus dans une époque où l'adresse à une
personnalité politique renvoie à son engagement, à ses valeurs.
Aussi, cette lettre ouverte vous est adressée, à
vous, personnes de bonne volonté qui pensez que l'éducation n'a pas
vocation à former des exécutants, des
officiants obéissants plus ou moins élevés dans l'échelle sociale. Vous
qui pensez que l’éducation vise à faire découvrir à travers la
compréhension de la complexité du monde, sa propre capacité à créer sa vie. A inventer avec autrui des perspectives de société.
Il y a trente ans, Gabriel Cohn-Bendit écrivait une lettre ouverte au camarade Ministre.
Il y a trente ans, profitant des cent jours de grâce
d'un nouveau gouvernement au programme commun de gauche, les tribunaux
d'exception étaient fermés, la peine de mort abolie, la cinquième
semaine de congés payés accordée, les radios libérées, l'adresse de
Gabriel Cohn-Bendit au camarade Ministre entendue.
Il y a trente ans, le lycée expérimental de Saint Nazaire voyait le jour.
Son projet ? Accueillir les jeunes en âge d'aller au
lycée désirant chercher et inventer, avec une équipe enseignante
volontaire, un autre chemin pour apprendre. Un projet éducatif plongeant
ses racines dans les pensées de Rabelais, Erasme, Coménius, Rousseau,
Freinet, Decroly, Korczak, Rogers etc... Tous ceux, nombreux, qui
placèrent la liberté, le respect mutuel et l'humain comme les
incontournables d'un rapport aux autres et aux savoirs.
Ce projet exprimait un besoin de jeunes en devenir et
d'enseignants en recherches qui dressaient le constat lucide de l'école
au tout début des années 1980. Constat terrible d'exclusion, d'ennui,
d'uniformisation hiérarchisée.
Ce projet est-il désuet?
L'école a-t-elle changé depuis le début des années 1980?
Oui ! La
hiérarchie, le contrôle, l'évaluation, l'autorité y ont été renforcés
pour garder l'illusion d'une construction solide alors que tout
s'écroule à l'intérieur de l'édifice.
Le projet du Lycée Expérimental a donc de plus en plus de raisons d'être.
Depuis 1982, il a continué à se construire sur les
principes de cogestion, c'est-à-dire, un lycée où les élèves et les
enseignants s'organisent seuls en partageant le pouvoir et en
choisissant ensemble les savoirs à travailler.
Pendant trente ans, alors que partout ailleurs la
compétitivité, l'efficacité, les données statistiques, le fichage
l'emportaient sur toute velléité d'éducation émancipatrice, au lycée,
nous avons continué à vivre au quotidien des valeurs telles que la
coopération, la confiance, le partage, la responsabilité.
Nous avons continué à lutter contre toute vision
simplificatrice du monde et donc de la vie de chacun. Nous avons
continué à faire confiance, à parler de confiance. Nous avons continué à
prendre en compte les paroles singulières même quand elles sont
minoritaires. Nous avons continué à penser que le travail est
émancipateur et jubilatoire pour peu qu'on ait la liberté de le choisir.
Nous avons continué à faire ensemble même si tout pousse ailleurs à
l'individualisme et à la compétition. Nous avons continué à poser
l'exigence comme moteur de nos actions. Nous avons continué à inventer
des possibles, plutôt que de rester inertes sous le poids des
impossibilités qu'on nous ânonne continuellement.
Nous avons continué à ne pas avoir peur.
Nous avons continué parce que, depuis trente ans, des
parents trouvent ici une réponse à leurs recherches, parce que chaque
année, de nouveaux jeunes veulent prendre leur vie en main, participer et
intégrer ce projet, parce que de nombreux enseignants de France et
d'ailleurs viennent échanger avec nous sur d'autres façons de faire et
repartent plein de projets qui se heurtent à la frilosité politique
actuelle.
Nous allons continuer parce que nous avons des réponses aux questionnements récurrents qui se posent aujourd'hui sur l'école.
Nous avons des réponses à la violence, à la
déshumanisation, à la barbarie, à l'échec, à l'anonymat, à la solitude, à
l'infantilisation, à la dé-responsabilisation, au manque d'appétence
pour les savoirs, à la mercantilisation des savoirs.
Nous allons fêter notre trentième anniversaire les 12 et 13 Mai 2012. Vous
à qui cette lettre s'adresse : jeunes, parents, retraité(e)s
employé(e)s, paysan(ne)s, cadres, cadres supérieur(e)s, enseignant(e)s,
chômeurs(ses), journalistes, ouvriers(ères), hommes et femmes politiques
etc..., vous êtes les bienvenu(e)s pour découvrir nos pratiques,
réfléchir à notre école et donc à notre société.
Ensemble, nous pouvons résister aux sirènes
alarmistes qui nous entourent. Nous pouvons défendre une école qui
rejette les valeurs que nous impose un modèle social et économique en
pleine déroute. Nous pouvons décider que la richesse de chacun ne peut
se hiérarchiser à l'aune d'une société marchande. Nous pouvons décider
de regarder l'autre comme une singularité en devenir.
Nous pouvons être libres, égaux, fraternels.
L'équipe éducative du Lycée Expérimental de Saint-Nazaire
Liens relatifs à des extraits d'un reportage réalisé par France 2 :
Lycée expérimental de Saint-Nazaire 1
Lycée expérimental de Saint-Nazaire 2
Lycée expérimental de Saint-Nazaire 3
Fiches pratiques Colibris : Transformons nos territoires
Sources : Colibris
Top ! Top ! Top !
Top ! Top ! Top !
- Créer un lieu d'éducation alternatif
- Monter un habitat groupé
- Convertir une cantine à l’alimentation biologique
- Gérer naturellement ses espaces verts : potager bio et compost
- Instaurer une gouvernance écologique avec l’holacratie
- Introduire la coopération dans la pédagogie
- Créer un marché de producteurs bio et locaux
- Réguler le pouvoir dans les organisations
- Créer une monnaie locale
- Mettre en place un Pédibus
- Devenir soi–même producteur d'électricité
- Mettre en place une filière de gestion des déchets
- Créer un réseau d'entreprises pour une économie locale et durable
- Revégétaliser l'urbain
- Créer une AMAP
- Développer une ceinture maraîchère autour des villes
- Mettre en place des composteurs collectifs
- Utiliser la Communication Non Violente dans un groupe
- Construire un plan de descente énergétique local
- Mettre en place un système de covoiturage
- Créer une SCOP ou une SCIC
Un revenu pour travailler par Jean Zin
Source : Jean Zin
- Je voudrais prendre à revers l'interprétation courante d'un revenu de base inconditionnel comme devant nous délivrer du travail alors qu'il est tout au contraire la condition d'un travail autonome et qu'il doit donc être considéré comme productif. C'est ce qui lui donne un tout autre sens que la seule suppression de la misère, justifiant dés lors un montant supérieur au minimum vital sans que cela puisse être considéré comme une simple dépense mais au contraire une ressource ou un investissement.
- Les institutions de l'autonomie et du développement humain visent à démocratiser l'accès au travail autonome par la sécurité financière d'un revenu garanti et les moyens d'exercer son activité (ateliers communaux, fablabs, coopératives, systèmes d'échanges locaux), tout ceci faisant partie des "supports sociaux de l'individu", de la production de l'autonomie qui n'est pas si naturelle mais le résultat d'une construction sociale.
- Le revenu garanti comme condition du travail choisi, d'un travail qui ne soit pas seulement alimentaire, opère aussi une reconversion de la consommation vers la production, ce qui devrait être beaucoup plus efficace écologiquement pour sortir de la société de consommation et du salariat productiviste, mais en mettant le travail, l'activité au coeur de la vie, loin de nous en libérer, même s'il faut pour cela nous donner le choix en nous libérant de la nécessité. S'il y a libération du travail, c'est dans le sens d'une libération du potentiel qui est en nous, délivré de la rentabilité immédiate.
- Si le financement doit bien en être assuré, il serait dommageable de l'identifier à un simple coût. Il faut au contraire présenter le revenu garanti comme une ressource pour des capacités inemployées et un investissement comparable à la formation, en plus de son rôle stabilisateur.
mardi 17 janvier 2012
Contre le discours dominant sur la dette publique
Source : LeMonde Idées
par Geneviève Azam, Etienne Balibar, Thomas Coutrot, Dominique Méda, Yves Sintomer
Il y a deux manières de raconter ce qui se passe en Europe...
Lire l'article
par Geneviève Azam, Etienne Balibar, Thomas Coutrot, Dominique Méda, Yves Sintomer
Il y a deux manières de raconter ce qui se passe en Europe...
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mercredi 11 janvier 2012
La loi interdisant les semences fermières a été adoptée
Source : Bioconsomm'Acteurs
"La loi sur les certificats d’obtention végétale a été entérinée le 28 novembre 2011 par le Parlement. Elle impose aux agriculteurs une taxe pour utiliser les semences fermières.
"La loi sur les certificats d’obtention végétale a été entérinée le 28 novembre 2011 par le Parlement. Elle impose aux agriculteurs une taxe pour utiliser les semences fermières.
Les
paysans français ne pourront plus légalement utiliser librement les
semences qu’ils récoltent dans leur ferme. A moins de payer une dîme aux
semenciers. A l’origine de cette taxe : le projet de loi sur les
certificats d’obtention végétale (COV), entériné le 28 novembre 2011 par
le Parlement. Cette loi interdit la plupart des semences de ferme,
autrement dit des graines récoltées par l’agriculteur sur des variétés
sélectionnées par les entreprises semencières. Exception faite de 21
espèces culturales, pour la plupart fourragères (luzerne, pois, orge,
avoine, trèfle…)."
lundi 9 janvier 2012
Un revenu minimum d'existence, sinon rien !
Source : Marianne2.fr
par Bernard Maris
par Bernard Maris
- « Le revenu minimum permet de détacher l’existence du travail »
Ce revenu minimum est sans contrepartie parce que, dit le philosophe américain Rawls, « tout être humain, sur la terre, a droit à l’éducation, et à la santé ». On peut aussi ajouter le logement, la santé, l’eau... que sais-je. Tout être humain, qu’il travaille ou non. Ces droits sont des droits sur ce qu’il appelle des biens fondamentaux. Le revenu minimum permet de détacher l’existence du travail. Ce qui pose deux problèmes : 1) le travail est un phénomène collectif, qui crée du lien; 2) les titulaires du revenu minimum échappent à la société du travail. - En fait, le revenu d’existence est, tout simplement, un droit à l’autonomie.
dimanche 8 janvier 2012
Le "revenu de base", une solution anticrise ?
Source : Les Echos
- L’idée s’est ensuite développée et en a convaincu beaucoup, notamment en Amérique du Nord. Aux États-Unis, l'Alaska a mis en place un tel revenu depuis 1976, payé par le Fonds Permanent de l'Alaska, qui détient des ressources minières, notamment du pétrole. Ainsi, en 2003, chaque citoyen d'Alaska (y compris les enfants) a reçu une somme d'environ 1 000 euros, et 850 euros en 2004. Le gouvernement de l'Alberta (État du Canada) verse, depuis 2006, 400 dollars canadiens à chacun de ses résidents, financés par les licences pétrolières qu'il a accordées.
- Jacques Marseille, dans "L’argent des Français" publié en 2009, préconisait une allocation universelle de 750 euros afin de lutter contre la précarité. Il expliquait que "le pari de l’allocation universelle est que l’insertion sociale ne peut se construire sur la contrainte, mais sur la confiance placée dans les bénéficiaires de ce nouveau droit."
- La démonstration de Jacques Marseille corrobore cette affirmation : "En 2007, l’ensemble des prestations de protection sociale versées par l’État aux Français a représenté 578 milliards d’euros, soit 29% du PIB, soit près de 60% du total des dépenses publiques, soit un peu plus de 9 000 euros par Français. (…) Si l’on versait une allocation universelle de 750 euros par mois à tous les Français âgés de plus de 18 ans et 375 euros à chaque Français de la naissance à l’âge de 18 ans, cette prestation sociale "révolutionnaire" représenterait 510 milliards d’euros.
- Un revenu de base faciliterait pourtant les va-et-vient, tout au long de l’existence, entre le travail, le temps familial et la formation avec, pour ce cas précis, bien plus d’efficacité que la formation professionnelle qui engloutit aujourd’hui 24 milliards d’euros pour satisfaire la demande de ceux qui n’en ont pas réellement besoin.
Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ?
Source : LeMonde.fr
par Michel Rocard, ancien premier ministre, et Pierre Larrouturou, économiste
"Il n'est pas besoin de modifier les traités européens pour mettre en oeuvre cette idée : certes, la Banque centrale européenne (BCE) n'est pas autorisée à prêter aux Etats membres, mais elle peut prêter sans limite aux organismes publics de crédit (article 21.3 du statut du système européen des banques centrales) et aux organisations internationales (article 23 du même statut). Elle peut donc prêter à 0,01 % à la Banque européenne d'investissement (BEI) ou à la Caisse des dépôts, qui, elles, peuvent prêter à 0,02 % aux Etats qui s'endettent pour rembourser leurs vieilles dettes.
Rien n'empêche de mettre en place de tels financements dès janvier ! On ne le dit pas assez : le budget de l'Italie présente un excédent primaire. Il serait donc à l'équilibre si l'Italie ne devait pas payer des frais financiers de plus en plus élevés. Faut-il laisser l'Italie sombrer dans la récession et la crise politique, ou faut-il accepter de mettre fin aux rentes des banques privées ? La réponse devrait être évidente pour qui agit en faveur du bien commun."
Lire l'article
par Michel Rocard, ancien premier ministre, et Pierre Larrouturou, économiste
"Il n'est pas besoin de modifier les traités européens pour mettre en oeuvre cette idée : certes, la Banque centrale européenne (BCE) n'est pas autorisée à prêter aux Etats membres, mais elle peut prêter sans limite aux organismes publics de crédit (article 21.3 du statut du système européen des banques centrales) et aux organisations internationales (article 23 du même statut). Elle peut donc prêter à 0,01 % à la Banque européenne d'investissement (BEI) ou à la Caisse des dépôts, qui, elles, peuvent prêter à 0,02 % aux Etats qui s'endettent pour rembourser leurs vieilles dettes.
Rien n'empêche de mettre en place de tels financements dès janvier ! On ne le dit pas assez : le budget de l'Italie présente un excédent primaire. Il serait donc à l'équilibre si l'Italie ne devait pas payer des frais financiers de plus en plus élevés. Faut-il laisser l'Italie sombrer dans la récession et la crise politique, ou faut-il accepter de mettre fin aux rentes des banques privées ? La réponse devrait être évidente pour qui agit en faveur du bien commun."
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L’état des lieux des inégalités de salaires en France
Source : Observatoire des inégalités
Salaire net mensuel médian
Pour compléter :
Salaire net mensuel médian
- 1646 € en équivalent temps complets (comme si tout le monde était à temps complet)
- 1476 € en temps de travail réels (revenu salarial)
- En équivalent temps complets :- Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 127 euros, et les 10 % des salariés les mieux rémunérés perçoivent plus de 3 255 euros.- Les 50 % des salariés du milieu de la répartition (au-dessus des 30 % les moins bien payés et au-dessous des 20 % les mieux payés), on obtient des salaires mensuels nets compris entre 1 373 et 2 466 euros.
- En temps de travail réels :
- Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent au mieux 392 euros, et les 10 % les mieux rémunérés touchent au pire 2 923 euros.
- Les 50 % des salariés du milieu de la répartition (au-dessus des 30 % les moins bien payés et au-dessous des 20 % les mieux payés), on obtient des salaires mensuels nets compris entre 1 082 et 2 256 euros.
Pour compléter :
- L’évolution des inégalités de salaires
Sur longue période, les inégalités relatives de salaire ont eu tendance à se réduire. Mais dans les années récentes on assiste à une forte hausse des salaires les plus élevés. - La hausse des inégalités de revenus dans les pays riches
Au sein des pays riches, les 10 % des ménages les plus aisés ont en moyenne un niveau de vie neuf fois plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres. Les inégalités de revenus augmentent presque partout. - « Les inégalités de revenus ont atteint un niveau jamais vu depuis 30 ans », entretien avec Michael Förster, analyste à l’OCDE
Les inégalités sont en progression dans presque tous les pays riches, indique un rapport de l’OCDE. Entretien avec Michael Förster, analyste des politiques sociales au sein de l’organisation et principal auteur de ce travail.
Message de la civilisation qui vient…
Source : Fred Bosqué sur MédiaPart
- Grand père raconte moi encore comment c’était là où tu es né ….
- Là où je suis né ? tu veux dire quand je suis né !?
- Oui, raconte-nous encore !
- Eh bien, c’est difficile à croire mais dans ces temps là, il n’y avait même pas de revenu d’existence !
- Non ! C’est pas vrai !?
- Si.
- Mais alors comment les gens vivaient ?
- Beaucoup mouraient et ceux qui ne travaillaient pas pour de la monnaie mouraient encore plus vite …
- Tu veux dire qu’il n’y avait pas assez à manger pour tous ?
- Si.
- Pas assez de médicaments ?
- Si.
- Mais alors ils étaient trop nombreux et on ne pouvait pas produire pour tous ?
- Si on pouvait mais on ne le faisait pas.
- Mais pourquoi ?
- Ils disaient qu’il n’y a avait pas assez d’argent …
- Mais grand père, l’argent aujourd’hui on le crée en fonction de la capacité de production de la nation afin que chacun ait de quoi satisfaire ses besoins dans le respect de la nature et des autres humains
- Oui je sais. Mais en ce temps là, la monnaie était fabriquée par des entreprises privées qui vivaient de sa rareté ! On appelait cela des banques.
- De sa rareté ! Mais enfin personne ne gagne à ce que l’argent soit rare ! Les entreprises en ont besoin pour investir dans une production durable, les collectivités pour assurer les fonctions vitales nécessaires aux citoyens et les citoyens en ont besoin pour acheter les produits et les services dont ils ont besoin ! C’est pour cela qu’aujourd’hui chacun à un revenu d’existence indépendamment de son activité ! à chacun ensuite de choisir son activité en fonction de ce qu’il veut faire de sa vie !
- Oui, mais avant, ce n’était pas comme ça. Certains s’enrichissaient sur la rareté des choses et pas sur leur abondance !
- Mais Grand père comment cela était possible ?
- Et bien, comme ils étaient les seuls à fabriquer de l’argent, les autres le leur achetaient plus cher que ce qu’il valait !
- Plus cher que ce qui valait ? Mais c’est stupide ! du coup, ils en avaient mécaniquement moins !
- Et bien, ils pensaient qu’ils pourraient payer cet argent plus cher en produisant plus même au détriment des humains et de la nature.
- Mais, mais c’est impossible car, outre le fait qu’ils détruisaient Gaïa la Planète, de toute façon pour acheter leur production en plus, ils leur auraient fallu plus d’argent et donc ils auraient dû racheter de l’argent encore plus cher !
- C’est ainsi que les citoyens, les entreprises et les collectivités se sont endettés au point de renoncer à leur humanité …
- Comment ça ?
- Des humains mourraient de faim, de soif, de maladie et on leur répondait que cela était normal … pas assez d’argent, trop endetté ! Et pendant ce temps d'autres qui en avaient trop, le jouaient dans un grand casino qu'on appelait "la bourse".
- Non, ce n’est pas possible
- Si, cela était possible !
- Mais ils ne ressentaient pas toute cette souffrance, cette douleur ?
- A cette époque, pleurer la mort d’un autre humain, c’était de la sensiblerie, du populisme, de l’utopie !
- Ils ne pleuraient pas les uns sur les autres ? (les petits enfants du grand-père pleurent, incrédules)
- J’ai honte … non ils ne ressentaient pas cela comme une insulte à leur humanité. Ils ne ressentaient pas cela comme une violence à eux mêmes. Aujourd’hui ce n’est plus comme cela. Vous êtes, vous êtes, …(le grand père pleure à son tour)… vous êtes tellement épris les uns pour les autres, que le mal des uns fait du mal aux autres…. (puis, il sourit d’un air aimant) et surtout le bien des uns vous fait éprouver du bien pour vous même !
- Mais comment cela était-il possible ?
- Je ne sais pas. Vous savez l’humanité sortait d’une longue phase de vie collective, des centaines de milliers d’années. La personne humaine venait à peine d’être reconnue. Avec l’arrivée des droits de l’homme et du citoyen, les humains découvraient qu’ils avaient des droits individuels, que chacun était une personne unique. Cela les changeait d’être les prothèses, les sujets d’un Roi.
- Alors ils ont exercé leurs droits au point de les imposer aux autres ?
- C’est plus compliqué. Jusqu’à présent la morale provenait du groupe et s’imposait à chaque humain de l’extérieur. Je pense qu’avec la venue de l’individualité, les humains ont recherché le bout de cette individualisation jusqu’à ce qu’ils conçoivent individuellement que toute puissance sans régulation a une limite.
- En fait, parce qu’ils avaient plus de pouvoir ils en abusaient au-delà de sa maitrise ?
- Oui en quelque sorte, et certains d’entre eux, ont commencé à y renoncer !
- C’est évident pourtant ! Si j’engage une puissance au-delà de ce que je maitrise, je vais forcément en perdre le contrôle !
- Oui, mais le plus grand nombre avait une très forte croyance !?
- Ah !!! laquelle ?
- Il croyait aux conséquences positives et mécaniques de leur technologie. Ils appelaient cela le progrès ! Ils croyaient que le progrès pourrait rattraper toujours les dérives de leur perte de contrôle !
- Ce n’est pas à cette période que sont apparus les concepts de « principe de précaution, développement durable, performance globale » ?
- Oui, cela a démarré avec un certain nombre de scientifiques, de citoyens engagés, de politique et même quelques humains engagés dans des quêtes spirituelles y compris laïques.
- Ah oui, on les a étudiés, je crois qu’on les appelait les altermondialistes !
- Oui mais il n’y avait pas qu’eux ! en fait il y en avait partout, dans tous les camps. Certains les appelaient les créatifs-culturels. En fait, c’étaient des gens à la fois engagés dans un développement personnel et dans une transformation du monde, non pas dans la construction d’une méga-cathédrale à venir ou dans un retour à une idéologie parfaite venue d’un passé révolu mais plutôt dans un changement concret et généralisable dans leur milieu immédiat.
- Dis grand père, comment ça a commencé ?
- Et bien en fait on ne sait pas trop...
- Comment ça ?
- Et bien, c’est venu d’un coup ! un peu comme de l’eau qui entre en ébullition et se transforme en vapeur quand elle contient un certain nombre de calories.
- Je ne comprends pas…
- Disons que l’on a commencé à voir que les choses changeaient quand elles furent un certain nombre à avoir déjà changées... Un peu comme tu t'aperçois que l'eau bout, mais sans savoir quelle est la calorie qui a fait basculé !
- En fait, tu as peut être été celle là !?
- C'est ça le grand mystère de la Vie, c'est que nous pouvions tous dire que c'était nous cette calorie quand l'eau s'est mise à bouillir !
Frédéric,
- Grand père raconte moi encore comment c’était là où tu es né ….
- Là où je suis né ? tu veux dire quand je suis né !?
- Oui, raconte-nous encore !
- Eh bien, c’est difficile à croire mais dans ces temps là, il n’y avait même pas de revenu d’existence !
- Non ! C’est pas vrai !?
- Si.
- Mais alors comment les gens vivaient ?
- Beaucoup mouraient et ceux qui ne travaillaient pas pour de la monnaie mouraient encore plus vite …
- Tu veux dire qu’il n’y avait pas assez à manger pour tous ?
- Si.
- Pas assez de médicaments ?
- Si.
- Mais alors ils étaient trop nombreux et on ne pouvait pas produire pour tous ?
- Si on pouvait mais on ne le faisait pas.
- Mais pourquoi ?
- Ils disaient qu’il n’y a avait pas assez d’argent …
- Mais grand père, l’argent aujourd’hui on le crée en fonction de la capacité de production de la nation afin que chacun ait de quoi satisfaire ses besoins dans le respect de la nature et des autres humains
- Oui je sais. Mais en ce temps là, la monnaie était fabriquée par des entreprises privées qui vivaient de sa rareté ! On appelait cela des banques.
- De sa rareté ! Mais enfin personne ne gagne à ce que l’argent soit rare ! Les entreprises en ont besoin pour investir dans une production durable, les collectivités pour assurer les fonctions vitales nécessaires aux citoyens et les citoyens en ont besoin pour acheter les produits et les services dont ils ont besoin ! C’est pour cela qu’aujourd’hui chacun à un revenu d’existence indépendamment de son activité ! à chacun ensuite de choisir son activité en fonction de ce qu’il veut faire de sa vie !
- Oui, mais avant, ce n’était pas comme ça. Certains s’enrichissaient sur la rareté des choses et pas sur leur abondance !
- Mais Grand père comment cela était possible ?
- Et bien, comme ils étaient les seuls à fabriquer de l’argent, les autres le leur achetaient plus cher que ce qu’il valait !
- Plus cher que ce qui valait ? Mais c’est stupide ! du coup, ils en avaient mécaniquement moins !
- Et bien, ils pensaient qu’ils pourraient payer cet argent plus cher en produisant plus même au détriment des humains et de la nature.
- Mais, mais c’est impossible car, outre le fait qu’ils détruisaient Gaïa la Planète, de toute façon pour acheter leur production en plus, ils leur auraient fallu plus d’argent et donc ils auraient dû racheter de l’argent encore plus cher !
- C’est ainsi que les citoyens, les entreprises et les collectivités se sont endettés au point de renoncer à leur humanité …
- Comment ça ?
- Des humains mourraient de faim, de soif, de maladie et on leur répondait que cela était normal … pas assez d’argent, trop endetté ! Et pendant ce temps d'autres qui en avaient trop, le jouaient dans un grand casino qu'on appelait "la bourse".
- Non, ce n’est pas possible
- Si, cela était possible !
- Mais ils ne ressentaient pas toute cette souffrance, cette douleur ?
- A cette époque, pleurer la mort d’un autre humain, c’était de la sensiblerie, du populisme, de l’utopie !
- Ils ne pleuraient pas les uns sur les autres ? (les petits enfants du grand-père pleurent, incrédules)
- J’ai honte … non ils ne ressentaient pas cela comme une insulte à leur humanité. Ils ne ressentaient pas cela comme une violence à eux mêmes. Aujourd’hui ce n’est plus comme cela. Vous êtes, vous êtes, …(le grand père pleure à son tour)… vous êtes tellement épris les uns pour les autres, que le mal des uns fait du mal aux autres…. (puis, il sourit d’un air aimant) et surtout le bien des uns vous fait éprouver du bien pour vous même !
- Mais comment cela était-il possible ?
- Je ne sais pas. Vous savez l’humanité sortait d’une longue phase de vie collective, des centaines de milliers d’années. La personne humaine venait à peine d’être reconnue. Avec l’arrivée des droits de l’homme et du citoyen, les humains découvraient qu’ils avaient des droits individuels, que chacun était une personne unique. Cela les changeait d’être les prothèses, les sujets d’un Roi.
- Alors ils ont exercé leurs droits au point de les imposer aux autres ?
- C’est plus compliqué. Jusqu’à présent la morale provenait du groupe et s’imposait à chaque humain de l’extérieur. Je pense qu’avec la venue de l’individualité, les humains ont recherché le bout de cette individualisation jusqu’à ce qu’ils conçoivent individuellement que toute puissance sans régulation a une limite.
- En fait, parce qu’ils avaient plus de pouvoir ils en abusaient au-delà de sa maitrise ?
- Oui en quelque sorte, et certains d’entre eux, ont commencé à y renoncer !
- C’est évident pourtant ! Si j’engage une puissance au-delà de ce que je maitrise, je vais forcément en perdre le contrôle !
- Oui, mais le plus grand nombre avait une très forte croyance !?
- Ah !!! laquelle ?
- Il croyait aux conséquences positives et mécaniques de leur technologie. Ils appelaient cela le progrès ! Ils croyaient que le progrès pourrait rattraper toujours les dérives de leur perte de contrôle !
- Ce n’est pas à cette période que sont apparus les concepts de « principe de précaution, développement durable, performance globale » ?
- Oui, cela a démarré avec un certain nombre de scientifiques, de citoyens engagés, de politique et même quelques humains engagés dans des quêtes spirituelles y compris laïques.
- Ah oui, on les a étudiés, je crois qu’on les appelait les altermondialistes !
- Oui mais il n’y avait pas qu’eux ! en fait il y en avait partout, dans tous les camps. Certains les appelaient les créatifs-culturels. En fait, c’étaient des gens à la fois engagés dans un développement personnel et dans une transformation du monde, non pas dans la construction d’une méga-cathédrale à venir ou dans un retour à une idéologie parfaite venue d’un passé révolu mais plutôt dans un changement concret et généralisable dans leur milieu immédiat.
- Dis grand père, comment ça a commencé ?
- Et bien en fait on ne sait pas trop...
- Comment ça ?
- Et bien, c’est venu d’un coup ! un peu comme de l’eau qui entre en ébullition et se transforme en vapeur quand elle contient un certain nombre de calories.
- Je ne comprends pas…
- Disons que l’on a commencé à voir que les choses changeaient quand elles furent un certain nombre à avoir déjà changées... Un peu comme tu t'aperçois que l'eau bout, mais sans savoir quelle est la calorie qui a fait basculé !
- En fait, tu as peut être été celle là !?
- C'est ça le grand mystère de la Vie, c'est que nous pouvions tous dire que c'était nous cette calorie quand l'eau s'est mise à bouillir !
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